Dès son discours d’investiture, le 20 janvier, Donald Trump s’en est pris au Panama, répétant sa volonté de «reprendre» son canal stratégique qui relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique et appartenait aux Etats-Unis jusqu’en 1999. Depuis, le petit pays d’Amérique centrale est dans le viseur du Président et de son administration. Il accueillait, ce mardi 8 avril, une visite officielle du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, qui devait rencontrer le président panaméen, José Raul Mulino, et assister à une conférence sur la sécurité régionale. Un déplacement qui participe du «bras de fer» engagé par Washington avec les autorités panaméennes dans le but de réaffirmer ses intérêts aux dépens de ceux de la Chine, explique le spécialiste de l’Amérique latine Kevin Parthenay, professeur à l’Université de Tours et membre de l’Institut universitaire de France.
Comment interprétez-vous la venue au Panama de Pete Hegseth, deux mois à peine après celle du secrétaire d’Etat, Marco Rubio ?
Cette visite traduit la préoccupation st