Le face-à-face s’annonçait explosif, il n’en fut rien. Jair Bolsonaro est apparu profil bas, mardi 10 juin, à la barre du Tribunal suprême fédéral, la plus haute juridiction du Brésil. Deux heures durant, le chef de file de l’extrême droite s’est soumis au feu roulant des questions du juge Alexandre de Moraes, sa bête noire, sur une supposée tentative de coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite face à Lula da Silva, le 30 octobre 2022. L’ex-président a même présenté des excuses pour ses outrances passées envers le «Supremo», tout en réitérant ses griefs contre la Cour qui aurait favorisé son adversaire de gauche pendant la campagne. «J’ai un tempérament explosif», a-t-il tenté de se justifier, s’autorisant au passage une boutade à l’adresse
Brésil
Candeur et Constitution au cœur de la déposition de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d’Etat
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Jair Bolsonaro au Tribunal suprême fédéral, à Brasília, mardi 10 juin. (Diego Heruclano /Reuters)
publié le 11 juin 2025 à 11h19
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