Voilà au moins une promesse tenue. Le candidat Donald Trump avait juré de faire de son retour à la Maison Blanche un acte de rupture et de restauration d’une autorité prétendument évanouie depuis son départ : «Liberation day», proclamait-il encore dans son discours d’investiture lundi 20 janvier. Dans une démonstration qu’il voulait à l’évidence spectaculaire, au point de diriger les caméramans lors de sa première conférence de presse dans le Bureau ovale, celui-ci a inauguré son retour à la présidence par une cascade d’ordres exécutifs signés à la chaîne – bien que certains soient sciemment inconstitutionnels –, dont le nombre, l’ampleur et la radicalité inaugurent sa présidence sous le signe dévastateur d’une hyperactivité dans le démantèlement généralisé.
Marquées par une surenchère performative qui tient autant du grand show trumpien que d’une mise au pas musclée de l’appareil d’Etat, les premières heures suivant l’investiture du 47e président des Etats-Unis furent dévouées – entre les halls du Congrès jusqu’au Bureau ovale, en passant par une parade devant ses milliers de fanatiques massés dans l’arène Capital One – à décliner méthodiquement un programme de liquidation systématique de l’héritage Biden et de reprise en main des doctrines de l’exécutif américain.
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