Et si le cauchemar continuait ? Il y a quelques mois, la victoire de Lula à la présidentielle brésilienne semblait presque acquise dès le premier tour. Non seulement ce n’est pas arrivé, mais l’avance de l’ancien président sur Jair Bolsonaro ne fut que de cinq points, bien loin de ce que prédisaient les sondages quelques jours seulement auparavant. Pire encore : l’écart semble se réduire à mesure que l’on se rapproche du 30 octobre, lorsque l’ancien métallurgiste affrontera l’actuel président d’extrême droite au second tour du plus grand pays d’Amérique latine.
Pour comprendre ce qui pourrait apparaître comme une anomalie, surtout après un mandat où près de 700 000 vies ont été sacrifiées par une gestion calamiteuse du Covid,