Avec lui, difficile de distinguer la provocation de la vraie menace. Donald Trump a tenu, mardi, une conférence de presse erratique et surréaliste depuis son club de Mar-a-Lago, qui a pourtant donné le ton de sa future politique étrangère. Et suscité un torrent de réactions internationales indignées. Il y a été question de baleines rendues «folles» par des éoliennes, de chauffage électrique qui provoque «des démangeaisons» et d’un certain nombre de pavés jetés dans la mare du multilatéralisme. Le président élu a évoqué l’Ukraine, dont il promet d’éteindre le conflit rapidement, le Moyen-Orient, qui verra «l’enfer s’ouvrir sous ses pieds» si les otages du Hamas ne sont pas libérés avant son investiture. Mais il a surtout réitéré sa volonté d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Ce qui ferait de son pays le plus étendu au monde, en superficie, devant la Russie.
Etats-Unis
Canada, Groenland, canal de Panama… Ce que disent les délires expansionnistes de Donald Trump de sa future diplomatie
Article réservé aux abonnés
Donald Trump en conférence de presse à Mar-a-Lago, en Floride, le 7 janvier. (Evan Vucci/AP)
par Benjamin Delille
publié le 8 janvier 2025 à 19h48
Dans la même rubrique