Elle a pris un quart d’heure pour s’asseoir et souffler un peu. Puis c’est entre plusieurs bouchées d’une pizza quatre fromages et deux gorgées de soda que Claudia Sheinbaum (Morena, gauche), élue dimanche 2 juin première présidente du Mexique avec plus de 58% des voix, a répondu aux questions de Libération, cinq jours avant le scrutin. Face à la porte d’embarquement C34 de l’aéroport de Guadalajara à attendre le vol AM263 d’Aeromexico qui la mènerait en direction de Mexico et son meeting de clôture, l’ancienne maire de la capitale a rappelé sa volonté de poursuivre la «transformation sociale» du pays voulue par son prédécesseur Andrés Manuel López Obrador (dit Amlo). Elle cite «l’éducation, les énergies renouvelables, les femmes» comme les grands objectifs de son mandat. Le tout devant une pizzaïola ébahie.
Vous avez fait campagne sur la transformation sociale, qui était déjà le projet de votre prédécesseur et mentor. Que signifie cette politique ?
Notre transformation sociale signifie une meilleure qualité de vie au niveau social ainsi qu’un mei