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Sur leur bulletin de novembre long comme le bras, les électeurs américains devront, en plus de la présidentielle, voter pour de nombreux autres scrutins aux implications presque aussi essentielles. A commencer par les législatives, qui détermineront les majorités au Congrès et donc, la marge de manœuvre du ou de la futur.e locataire de la Maison Blanche pour appliquer son programme. Ils voteront également pour de nombreuses élections locales, qui décideront de la composition des législatures d’Etat et, parfois, pour leur gouverneur, leur maire, ou pour exprimer leur position dans des référendums.

Pour l’heure, chaque parti détient, à un cheveu, la majorité dans une chambre du Congrès des Etats-Unis : les Démocrates au Sénat (51 sièges contre 49), les Républicains à la Chambre des représentants (220 sièges contre 211). Et les échéances de novembre risquent fort de bouleverser les équilibres sur la colline du Capitole, à Washington. Comme tous les deux ans, l’intégralité des 435 sièges de la chambre basse est remise en jeu, mais seuls une vingtaine d’entre eux sont considérés comme compétitifs cette année. Le parti républicain consacre notamment ses ressources aux sièges de représentants démocrates dont les circonscriptions ont voté pour Donald Trump en 2020.

L’attention des campagnes,