C’est un coup dur pour les organisations de lutte pour les droits des femmes. Emmanuel Macron a assuré le 4 avril vouloir concentrer l’Aide publique au développement «là où les besoins sont les plus importants et les plus urgents», avec une priorité donnée à l’Ukraine. Le soutien aux organisations féministes, pourtant érigé en «grande cause» de son premier quinquennat, se retrouve paradoxalement en première ligne des réductions budgétaires.
Parmi les cibles potentielles : l’initiative Féministes en Action, portée par des organisations comme Care ou Oxfam, qui bénéficie d’une enveloppe de 15 millions d’euros répartis sur quatre ans, octroyée par l’Agence française du développement. Son action, directement menacée par cette décision, vise à distribuer ces ressources à plusieurs dizaines d’organisations féministes à travers le monde. C’est le cas de Las Hijas de Pandora venant en aide aux femmes en Equateur et tenant exclusivement avec l’aide française. Constanza Jáuregui Tama, militante et représentante de l’organisation, a fait le déplacement jusqu’à Paris pour tenter de convaincre le gouvernement français de ne pas supprimer son financement.
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