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Tous les quatre ans, le même tournis, sonnant et trébuchant. Et l’éternelle surenchère : chaque nouvelle campagne présidentielle américaine, sans faute, bat le record établi par la précédente en termes de sommes d’argent mobilisées pour la mener, entre meetings spectaculaires et clips de campagne blockbusters. S’il est trop tôt pour faire la comptabilité totale de ce cycle électoral 2024, une chose est déjà sûre : il sera le plus onéreux de l’histoire américaine.
Dans les vingt-quatre heures qui ont suivi le débat de mardi 10 septembre qui l’opposait à Donald Trump, la vice-présidente, Kamala Harris, a récolté la bagatelle de 47 millions de dollars (42 millions d’euros). Selon son équipe de campagne, cette somme émane de 600 000 donateurs, et représente sa deuxième collecte de fonds la plus importante en une journée, depuis le record établi le jour de l’entrée en lice de la candidate démocrate – 81 millions de dollars (73 millions d’euros). De quoi accentuer son avantage financier sur son rival. Et de quoi rappeler, aussi, à quel point les millions de dollars inondent, sans digues ni écluses, la politiqu