Au Venezuela, la répression touche même les mineurs. Arrêtés les 29 et 30 juillet lors des manifestations contre la réélection contestée de Nicolás Maduro, sept adolescents, âgés de 15 à 17 ans, sont toujours détenus aujourd’hui et auraient même été torturés, selon leurs familles. C’est ce que révélait El Carabobeño, un journal local vénézuélien, le 2 octobre. Ce jour-là, les sept mineurs étaient présentés, à distance, pour leur audience préliminaire sans avoir jamais pu bénéficier d’une défense privée. Ils sont accusés de «terrorisme» et d’«incitation à la haine».
Le même chef d’accusation qui vise l’ensemble des personnes arrêtées pour avoir manifesté selon l’ONG vénézuélienne Foro Penal, dans la foulée de la crise électorale suscitée par la victoire du président chaviste. Selon le Conseil national électoral, acquis à sa cause, il l’aurait emporté avec 52 % des voix. Mais l’opposition a tout de suite crié à la fraude et revendiqué l’avoir emporté, procès-verbaux à l’appui. Depuis, le pouvoir n’a jamais présenté les preuves de son supposé triomphe et engagé une répression massive qui