On le dit abattu, déprimé. Alors que sa condamnation pour tentative de putsch paraît plus que probable, Jair Bolsonaro, assigné à résidence et placé sous bracelet électronique, est apparu mardi, bras croisés et regard narquois, derrière la grille du garage de son domicile, à Brasilia, la capitale brésilienne. Non loin de là, le Tribunal suprême fédéral, la plus haute juridiction du pays, donnait le coup d’envoi de la phase finale de son procès. L’ex-président, accusé d’avoir tenté de se maintenir au pouvoir malgré sa défaite face à Lula da Silva en octobre 2022, a préféré ne pas comparaître. «Il n’est pas en bonne santé», a justifié l’un de ses avocats, Celso Vilardi, une allusion à de terribles crises de hoquet, parfois suivies de vomissements, qui frappent l’ancien président, séquelles de l’attentat au couteau dont il a été victime en 2018. C’est donc de chez lui que le leader illibéral a suivi les deux premières journées d’audience.
Vu du Brésil
Dans la dernière ligne droite de son procès pour tentative de putsch, Jair Bolsonaro nargue les juges
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Les premières audiences, qui mèneront à une probable condamnation le 12 septembre contre l’ancien président brésilien accusé de tentative de coup d’Etat, ont confirmé une préparation systématique pour renverser le pouvoir.
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro se tient à l'entrée de sa maison où il est assigné à résidence à Brasilia, au Brésil, mardi 2 septembre. (Luis Nova/AP)
Publié le 04/09/2025 à 11h41
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