Et de huit. Donald Trump avait fait une vendetta personnelle de bouter hors de la vie politique les dix élus républicains coupables à ses yeux d’avoir voté en faveur de sa destitution (avortée) par la Chambre des représentants après le soulèvement du 6 janvier 2021. Depuis, parmi les dix, quatre n’ont même pas tenté de briguer un nouveau mandat lors des élections qui se présentent en novembre. Deux sont parvenus in extremis à sauver leur peau lors des primaires, l’un et l’autre grâce à un mode de désignation favorable, spécifique à leurs Etats – et tous deux risquent fort de mordre la poussière cet automne. Trois sortants, enfin, avaient déjà été défaits ces dernières semaines par des hommes de l’ancien président, tous investis par ses soins afin d’assouvir sa purge vengeresse.
Ne restait donc plus qu’à faire un sort à la dixième et dernière, Liz Cheney, la plus bruyamment réfractaire au délire d’une élection 2020 volée par les démocrates. Soit la meilleure ennemie de Donald Trump au sein