Charles, 84 ans, termine de ranger ses courses dans sa voiture. Il a voté pour Donald Trump «mais avec des réserves» et a désormais «de vraies inquiétudes» sur l’attaque menée par les Etats-Unis contre les sites nucléaires iraniens. «Je ne sais pas quelles seront les conséquences, mais les Iraniens ne vont sûrement pas accepter cela sans une sorte réaction, cela met en danger Israël, et provoquera peut-être une attaque contre les Etats-Unis», s’alarme l’ancien professeur d’université. Sur ce parking de supermarché à Rome, dans le nord-ouest de la Géorgie, c’est surtout la manière dont a procédé Donald Trump qui agace le retraité. «Il aurait dû attendre la validation du Congrès», regrette-t-il, alors que le Président a pris la décision après un conseil de sécurité, mais sans mesure de validation par la branche législative. «Il se comporte plus comme un dictateur qu’un responsable élu.»
Reportage aux Etats-Unis
Dans l’Etat de Géorgie, après les frappes américaines : «C’était justifié, l’Iran présentait une menace»
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Donald Trump dans son adresse à la nation, avec son vice-président JD Vance, le secrétaire d'Etat Marco Rubio et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth à la Maison Blanche le 21 juin 2025. (Carlos Barria/AFP)
publié le 23 juin 2025 à 10h01
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