L’information avait conduit les rédactions du monde à se gratter la tête. Que faisait donc le jet privé de Steve Witkoff, l’émissaire du président Trump pour le Moyen-Orient, à Moscou le 11 février ? Quelques heures plus tard, la Maison Blanche officialisait la libération de l’instituteur américain Marc Fogel, détenu en Russie depuis 2021 pour trafic de cannabis, négociée par Trump et son envoyé en échange d’un ressortissant russe détenu aux Etats-Unis. Un gage de «bonne volonté des Russes, qui signale que nous allons dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre terrible et violente en Ukraine», s’était félicité l’exécutif américain. Et une nouvelle victoire diplomatique, après un entretien de plus de trois heures avec le président russe, Vladimir Poutine, pour Steve Witkoff, bien loin du pré carré prévu par son portefeuille. Une photo le montrant avec Fogel, à la descente de son jet, trône désormais dans son bureau de la West Wing.

En janvier, Witkoff s’était déjà illustré pour sa participation aux négociations, aux côtés de l’administration Biden