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Etats-Unis

De retour à l’antenne, Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression face aux pressions de Donald Trump

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Six jours après sa mise à l’écart qui avait provoqué un débat enflammé sur la liberté d’expression, l’humoriste était de retour à la télévision ce mardi 23 septembre. Dans son monologue d’ouverture, l’animateur a répondu aux critiques et s’est montré sans complaisance avec le président américain, qui espère réduire les late shows au silence.

Jimmy Kimmel, lors de la reprise de son late show, à Los Angeles, le 23 septembre 2025. (Randy Holmes/AP)
ParDeborah Laurent
correspondante à Los Angeles
Publié le 24/09/2025 à 8h36

«Je n’ai jamais eu l’intention de minimiser le meurtre d’un jeune homme. Il n’y a rien là-dedans que je trouve drôle.» Il n’aura fallu que quelques secondes d’antenne pour que Jimmy Kimmel, la voix enrouée, revienne sur les critiques qui lui ont été adressées ces derniers jours. L’animateur vedette de la fin de soirée d’ABC avait critiqué dans son émission du 15 septembre la récupération politique de la mort de Charlie Kirk. Il avait déclaré dans son monologue d’ouverture que «le gang MAGA» essayait désespérément de caractériser le tueur de l’influenceur d’extrême droite «comme autre chose que l’un des leurs». Cela n’avait pas plu à la Federal Communications Commission, qui régule les contenus aux Etats-Unis, et à son président, le républicain Brendan Carr. Disney, sous pression, avait décidé de