Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche est le fruit d’un réalignement historique de l’électorat américain, qui a bouleversé des décennies de coalitions politiques. Trump a non seulement consolidé son soutien parmi les hommes et les électeurs blancs sans diplôme universitaire, mais il a également réalisé des avancées significatives auprès des électeurs latinos, des primo-votants et des foyers à revenus modestes et intermédiaires, selon les premiers sondages de sortie des urnes.
Dans les Etats pivots ayant décidé de l’élection, Trump a également grignoté des bastions démocrates traditionnels : les zones urbaines et les banlieues aisées en Pennsylvanie, les électeurs noirs dans le Wisconsin, et les électeurs arabes du Michigan. Il a également élargi ses marges dans les comtés ruraux de Géorgie et du Wisconsin, compensant largement l’avance de la vice-présidente Kamala Harris dans les zones métropolitaines, notamment à Atlanta et Milwaukee. Il demeure cependant incertain si cette victoire de Trump annonce un changement durable au sein de l’électorat républicain ou