C’était la première cryptomonnaie gérée directement par un Etat. Adossée au pétrole – dont le Venezuela regorge plus qu’aucun autre pays – et aux ressources minières. Mais le petro aura, sans surprise, fait long feu. Emporté par la méfiance qu’il suscitait et surtout par un immense scandale de corruption qui a vu la démission du très puissant ministre du Pétrole, Tareck El Aissami. «Le petro (PTR) est officiellement mort», a posté mercredi 10 janvier sur le réseau social X la plateforme privée de cryptoactifs CryptoLand Venezuela.
A partir de ce lundi 15 janvier, tous «les portefeuilles de cryptomonnaies» seront «clôturés», confirme le portail de la plateforme «Patria» de l’Etat vénézuélien, seule interface qui permet de convertir le petro. Leurs propriétaires seront crédités d’un équivalent en bolivars, la monnaie nationale toujours grignotée par l’hyperinflation. La crypto vénézuélienne entendait la contourner, tout comme les sanctions américaines qui ont ag