Dans son obsession redoublée en son second mandat de l’empreinte à laisser sur le cours de l’histoire mondiale, Donald Trump se rêve, ces jours-ci plus que jamais, en faiseur de paix. Benyamin Nétanyahou, reçu en visite dînatoire lundi 7 juillet à la Maison Blanche, le sait bien, et y a trouvé l’inspiration d’une offrande cajoleuse. Après le douteux bipeur en or de la dernière fois, le Premier ministre israélien venu célébrer les «formidables succès» communs dans le conflit avec l’Iran aurait peut-être pu se contenter d’une bonne bouteille de mousseux. Au lieu de quoi, il s’est fendu d’un courrier de recommandation plaidant pour voir le 47e président américain sacré prix Nobel de