Dès que Donald Trump est devenu président, les autorités ont tenté de le mettre en garde contre les risques liés à ses parties de golf sur ses propres terrains, situés à proximité des routes publiques. Pour le convaincre, les agents du Secret Service sont venus accompagnés d’une preuve inhabituelle : pas de profils de suspect ni de douilles usagées, mais de simples photos, prises par des équipes de presse, le montrant en train de jouer au golf dans son club privé de Sterling, en Virginie. Le raisonnement des services de sécurité était simple : si des photographes munis de téléobjectifs pouvaient l’avoir dans leur ligne de mire, des tireurs potentiels le pouvaient aussi. Selon d’anciens responsables américains impliqués dans ces discussions, qui ont souhaité garder l’anonymat en raison de la sensibilité du sujet, Donald Trump est resté convaincu que ses clubs étaient sûrs et a insisté pour continuer à jouer.
Cette décision a posé des problèmes de sécurité qui, selon d’anciens conseillers de Trump, des responsables du Secret Service et des experts en sécurité, n’ont fait qu’empirer depuis qu’il a quitté la Maison Blanche. En 2021, son dispositif de protection a été réduit, et les agents n’assurent plus une surveillance aussi étroite de ses déplacements qu’auparavant. Le porte-parole de Trump n’a pas répondu aux demandes de commentaire à ce sujet.
Ce dimanche 15 septembre 2024, les inquiétudes ont pris une autre tournure lorsqu’un homme a braqué un fusil semi-automatique à traver