«Nous ne pouvons accepter que la fonction présidentielle place ses anciens occupants au-dessus de la loi à jamais.» Enfin rendue publique mardi 6 février, la décision de la cour d’appel du circuit de Washington était attendue depuis des semaines, et ne laissait déjà guère de doute sur sa teneur : lors de l’audition début janvier des arguments opposant les avocats de Donald Trump à ceux du ministère de la Justice, les juges avaient laissé entendre leur scepticisme quant au bien-fondé de reconnaître une immunité absolue et définitive à tout occupant de la Maison Blanche, comme s’en prévalait pourtant l’ex-président – jusqu’à défendre des scénarios lunaires d’assassinats politiques ordonnés depuis le Bureau Ovale, en toute impunité pour leur commanditaire en chef. Mais «l’ancien président Trump est devenu le citoyen Trump, avec les mêmes protections que n’importe quel autre prévenu. Toute immunité relevant du pouvoir exécutif, qui aurait pu le protéger lorsqu’il était président en exercice, ne le protège plus contre ces poursuites», écrivent les juges.
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