«Fake news» : en deux mots, Donald Trump a balayé les rumeurs à propos de son état de santé, qui ont agité une partie des réseaux sociaux aux Etats-Unis depuis plusieurs jours, les qualifiant de «fausse information» lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
Plusieurs plateformes relayaient ce week-end des problèmes de santé concernant le président américain. Certaines rumeurs évoquaient même sa possible mort, alimentées notamment par l’absence inhabituelle de Trump sur ses réseaux sociaux. «Je n’ai pas vu ça», a dit le président américain lorsqu’un journaliste l’a interrogé sur ces on-dit qui ont circulé sur les plateformes X et Bluesky.
Face à la presse pour des annonces concernant le département de la Défense, Donald Trump a assuré qu’il était occupé à travailler ces derniers jours : «J’ai effectué des conférences de presse qui se sont très bien déroulées. Puis je n’en ai pas fait pendant deux jours, alors, ils ont dû se dire qu’il y avait un problème. [Joe] Biden n’en faisait pas pendant des mois et personne ne disait “il n’est pas en grande forme !”» a tancé le quasi-octogénaire, 79 ans.
Hématomes
En novembre, Donald Trump était devenu la personne la plus âgée à être élue à la présidence des Etats-Unis. La Maison Blanche avait affirmé en juillet que les hématomes visibles sur la main droite du président étaient dus à «des serrages de main fréquents» et à sa prise d’aspirine comme traitement cardiovasculaire standard.
L’exécutif américain avait également révélé que Donald Trump souffrait d’insuffisance veineuse chronique, une affection répandue et bénigne. Le médecin présidentiel Sean Barbarella avait alors écrit que Donald Trump demeurait «en excellent état de santé».
La santé des locataires de la Maison Blanche est un sujet de discussion fréquent et largement observé aux Etats-Unis, mais l’élection de Joe Biden en 2020 et celle de Donald Trump en 2024 à presque 80 ans ont donné une nouvelle dimension à la question.
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Donald Trump a fréquemment accusé les proches de Joe Biden son prédécesseur d’avoir caché son déclin cognitif et physique. Après un débat calamiteux face à son rival républicain en juin 2024, l’ex-président démocrate avait été forcé de jeter l’éponge et de ne pas se présenter à sa réélection.