Encore un coup tordu visant ses prédécesseurs démocrates. Donald Trump a décidé de révoquer la protection policière dont bénéficiait Kamala Harris en tant qu’ancienne vice-présidente des Etats-Unis. Une information confirmée par la Maison Blanche et l’entourage de l’ancienne candidate démocrate. Une lettre datée du jeudi 28 août explique que la mesure de protection de Kamala Harris prendra fin le 1er septembre.
Les vice-présidents américains bénéficient habituellement de six mois de protection policière rapprochée, par le Secret Service, après avoir quitté leurs fonctions. Cette période avait pris fin le 21 juillet pour Kamala Harris, a précisé la Maison Blanche. La protection avait toutefois été prolongée par l’ancien président Joe Biden avant la fin de son mandat, selon la chaîne CNN. Elle ne devait prendre fin qu’en janvier 2026.
«La vice-présidente remercie le Secret Service pour son professionnalisme, son dévouement et son engagement sans faille en matière de sécurité», s’est contentée de déclarer l’équipe de Kamala Harris.
Le précédent des enfants Biden
En mars, Donald Trump avait déjà mis fin au service de protection des enfants de Joe Biden : Hunter et Ashley. A l’époque, le président républicain accusait le fils de son prédécesseur de bénéficier d’une «protection de la part du Secret Service pendant une longue période, tout cela payé par le contribuable américain». Il avançait le chiffre de 18 personnes détachées pour ce dispositif et le qualifiait de «ridicule». Concernant Ashley Biden, il évoquait «13 agents».
L’ex-candidate démocrate a récemment annoncé la sortie d’un livre intitulé «107 Days», «107 Jours», dans lequel elle revient sur sa campagne de 2024 contre Donald Trump. Le livre, prévu pour fin septembre, fera l’objet d’une tournée de promotion par Kamala Harris.