On a beau plisser des yeux, le Mexique ne figure pas sur le tableau brandi mercredi 2 avril par Trump listant les victimes de ses «tarifs douaniers réciproques». La deuxième économie d’Amérique latine, dont 80 % des exportations se font vers le voisin étasunien, est frappée depuis mars par des taxes de 25 % sur les ventes non comprises dans l’accord Canada-Etats-Unis-Mexique (soit la moitié de ses exportations vers le territoire américain). Mais l’accord commercial semble la protéger lors de ce «Liberation Day». Le secteur automobile aussi est touché, même si le Mexique obtient un rabais face aux autres pays. Un moindre mal et une victoire politique pour la présidente Claudia Sheinbaum, qui a célébré, jeudi matin, «la bonne relation bâtie entre les gouvernements du Mexique et des Etats-Unis, qui se base sur le respect des Mexicains et la souveraineté nationale».
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Mercredi, le peso mexicain s’est renforcé et la présidente de gauche peut souffler, elle qui depuis l’élection de Trump, un mois après sa propre investiture, s’est vue obligée de courber l’échi