On ne connaît pas la durée du répit, on sait juste qu’il se réduit de jour en jour. Depuis le début de sa guerre commerciale totale, la Maison Blanche met tous les secteurs de l’économie mondiale en surtension. L’acier, l’aluminium et le secteur automobile ont été les premiers pris pour cible, dès février. Donald Trump a ensuite fait dix pas en avant, huit en arrière (notamment sur la tech) à partir du «Liberation Day» du 2 avril, frappant les pays et les produits à des degrés divers. Jusque-là, le secteur du bois, l’industrie pharmaceutique et les semi-conducteurs échappaient aux restrictions d’importations, chacun étant crucial à sa manière pour l’économie et la société américaines. Lundi 14 avril, Donald Trump a ouvert la porte à un compromis sur les voitures assurant qu’il ne voulait «faire de mal à personne» pile au moment où son administration ouvrait une enquête sur les médicaments et les semi-conducteurs. «Il s’agit de déterminer ce qui affecte la sécurité nationale, a justifié le conseiller économique de Donald Trump, Kevin Hassett. Si nous achetons quelque chose d’un autre p