Deux épouvantails ont été brandis lors de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle en Equateur : Donald Trump, censé inspirer la politique du sortant de droite, Daniel Noboa ; et Rafael Correa, ex-chef de l’Etat condamné par la justice, mentor proclamé de la candidate de gauche Luisa Gonzalez. Les électeurs ont choisi celui qui les effrayait le moins, et Noboa a été confortablement réélu dimanche 13 avril, avec 55,6 % des suffrages (après dépouillement de 97 % des bulletins).
Des droits de douane américains qui ont secoué la planète ces dernières semaines, il a été finalement peu question en Equateur, où la préoccupation numéro 1 de la population est l’explosion de la criminalité. Le pays est soumis par Donald Trump au même régime que les autres : 10 % de taxe pour tous les produits entrant sur le marché des Etats-Unis. Une délégation d’entrepreneurs chapeautée par la ministre des Affaires étrangères était d’ailleurs à Washingto