Ils sont jeunes, s’apprêtent pour la plupart à déposer leur premier suffrage dans une élection présidentielle, et appartiennent à une génération où le vote est de plus en plus affaire de genre : tandis que les jeunes électrices penchent de plus en plus pour les démocrates, une proportion croissante d’électeurs adhèrent au trumpisme radical du Parti républicain. Et cet écart (gender gap, en VO) n’a fait que s’accentuer avec l’ascension de Kamala Harris au sommet du ticket présidentiel démocrate, face à un Donald Trump accusé d’abus sexuel ou de viol par plus d’une vingtaine de femmes, déclaré responsable d’agression sexuelle contre l’autrice E. Jean Carroll lors d’un procès au civil l’an dernier (un appel est en cours), et architecte revendiqué du plus important recul dans l’histoire américaine du droit des femmes à disposer d’elles-mêmes. Libération a sondé quatre de ces jeunes néo-électeurs sur les raisons de leur positionnement partisan et ses éventuelles répercussions sur l
Témoignages
Elections américaines 2024 : «C’est frappant de voir à quel point les opinions divergent selon le genre chez les jeunes»
Article réservé aux abonnés
Élections américaines de 2024dossier
Allison, 20 ans, étudiante en communication et sciences politiques à Washington DC, votera pour Kamala Harris. James, 19 ans, militaire à Fayetteville (Caroline du Nord), va voter comme ses parents pour Donald Trump. (Julien Gester/Libération)
publié le 20 octobre 2024 à 19h36
Dans la même rubrique