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Samedi 21 septembre dans l’après-midi, Donald Trump tenait meeting à Wilmington, en Caroline du Nord. Un Etat pivot où l’ancien président doit s’imposer, mais aussi un terrain politique où se joue l’une des courses les plus scrutées de ce cycle électoral : celle pour le poste de gouverneur de Caroline du Nord. Occupé par le démocrate Roy Cooper, qui ne peut se représenter – les gouverneurs de cet Etat ne peuvent y exercer que deux mandats consécutifs –, ce poste serait une belle prise pour le Grand Old Party (GOP).
Le candidat investi par le parti républicain, l’actuel lieutenant-gouverneur (bras droit du gouverneur), Mark Robinson, est un fervent soutien de Trump, et l’un des principaux représentants de sa campagne en Caroline du Nord. L’événement de samedi aurait dû être son meilleur coup de pouce avant le vote. Pourtant, nul Robinson sur l’estrade. Trump n’a pas même mentionné son nom une seule fois devant ses milliers de partisans. Ceux-là mêmes qui avaient contribué à l’ascension du lieutenant-gouverneur, en 2020.
«Mensonges salaces»
Car le candidat, un Afro-américain de 56 ans