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Aux oubliettes les erreurs du passé. Cette fois-ci, Donald Trump entend revenir à la Maison Blanche avec l’expérience du pouvoir. Contrairement à 2016 où il était arrivé à Washington entouré d’une équipe d’amateurs, pour ce scrutin, le milliardaire s’est entouré d’experts acquis à sa cause. Exit aussi les blocages des politiciens chevronnés qui l’ont empêché de faire passer ses propositions les plus alambiquées, tel John Kelly, ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche. En octobre, dans une déclaration à la chaîne américaine CNN, Kelly faisait un portrait au vitriol de son ancien patron : «Une personne qui admire les autocrates et les dictateurs meurtriers. Une personne qui n’a que du mépris pour nos institutions démocratiques, notre Constitution et l’Etat de droit. Il n’y a rien de plus à dire. Que Dieu nous vienne en aide.»

L’aide, Donald Trump est allé la chercher chez ses plus fidèles soutiens. Réunis au sein d’un think tank ultraconservateu