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C’était donc à ça que ressemblait dans l’ancien temps un débat télévisé entre politiciens de (presque) premier plan, avant que l’Amérique ne s’engouffre dans l’ère Trump il y a de cela huit ans. Regardant le républicain JD Vance et le démocrate Tim Walz se livrer duel en prime time, en qualité de colistiers respectifs de Donald Trump et Kamala Harris, les plus jeunes auront eu l’occasion d’éprouver par eux-mêmes, mardi 1er octobre, combien ce genre de joute pouvait être naguère courtoise, dépourvue d’invectives et d’insultes, centrée sur les préoccupations supposées des électeurs ainsi que les diverses réponses miracles à y apporter… Et parfaitement oubliables, aussi comme un match nul prédit d’avance, ou comme l’avaient été la majorité des débats présidentiels et vice-présidentiels des décennies précédentes. C’est que l’échéance est proche, les électeurs sont déjà au travail dans divers Etats où le vote anticipé a commencé, et ces seconds couteaux bombardés protagonistes d’un soir le temps de cette opposition très old school avaient pour feuille de route commune le souci d’apparaître raisonnables, rassurants par-dessus tout, parfois presque conciliants l’un avec l’autre, au risque de sonner souvent tout à fait lénifiants.
Que Vance (tout jeune sénateur de l