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Journal de campagne

Elections américaines, J-11 : le «fascisme» invité surprise, Trump en roue libre et Harris entourée de stars

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Ce vendredi 25 octobre, les sondages qui rendent aveugle, Hitler l’invité qu’on n’attendait pas, plus de 31 millions de votes anticipés et la chute sans fin de Rudy Giuliani.
Donald Trump à Atlanta, le 24 août 2023. (Joe Raedle /AFP)
publié le 25 octobre 2024 à 14h41

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Kamala Harris lâche ses coups comme jamais. Mercredi 23 octobre, la candidate démocrate a qualifié Donald Trump de «fasciste» avide d’un «pouvoir absolu». Son rival républicain n’est pas en reste, quoique sur un autre registre : à ses yeux, Harris est «une vice-présidente de merde», une «véritable pourriture». Deux salles, deux ambiances, deux candidats absolument pas soumis aux mêmes exigences. Deux visions de l’Amérique, aussi, ce que la vice-présidente rappellera mardi 29 octobre lors d’un discours solennel à Washington, présenté comme un «réquisitoire final» contre son adversaire, qu’elle n’aura jamais réussi à distancer dans les sondages.

Les sondages, justement, on en pense quoi ?

Que plus on les regarde, plus on est aveugle. Et plus on sait qu’on ne sait rien. A onze jours du scrutin, les enquêtes d’opinion restent figées dans la marge d’erreur, notamment dans la plupart des swing states, où moins d’un point d’écart sépare Trump et Harris. L’élection est indécise, c’est une certitude. Sera-t-elle pour autant très serrée ? Pas forcément. Si les sondages se trompent, même