«Vous connaissez Nicky ? Elle est canon. Où est Nicky ?» Le 13 septembre lors d’un meeting à Las Vegas, Donald Trump appelle sur la scène sa nouvelle invitée… qu’il ne connaît pas, puisque Nicky Jam est peut-être canon, mais ce n’est pas une femme. C’est un des chanteurs latinos les plus populaires de la décennie, avec 43,6 millions d’abonnés sur Instagram. Coiffé d’une casquette estampillée «Make America Great Again», la star du reggaeton, le genre musical latino le plus écouté dans le monde, est venu apporter son soutien au candidat républicain. «C’est un honneur de vous rencontrer, monsieur le Président, lance-t-il à la foule. Les gens qui viennent de là où je viens ne rencontrent pas le président. J’ai donc de la chance. […] Nous avons besoin de vous, n’est-ce pas ? Nous avons besoin que vous soyez président.»
Trump: Latin music superstar Nicky Jam. Do you know Nicky? She’s hot
— Kamala HQ (@KamalaHQ) September 14, 2024
(Nicky Jam is a man) pic.twitter.com/njv0MxAgEB
Les réactions hostiles à la prise de position du chanteur ont été immédiates. Par ses déclarations xénophobes, Donald Trump s’est souvent mis à dos la communauté latina : lors de sa précédente campagne en 2017, il traitait les Mexicains de «criminels» et de «violeurs», puis, une fois élu, qualifiait les pays d’origine des migrants