Vu des bureaux du Grand Old Party à Washington, le futur du camp républicain dans les urnes se joue dès aujourd’hui au Texas. Le Lone Star State ouvre, en ce mardi 1er mars, le bal électoral 2022, avec ses primaires en prélude aux scrutins de mi-mandat, prévus en novembre. Une première échéance démocratique majeure du mandat de Joe Biden : tous les oracles promettent une déculottée sans nom à son parti face à la red wave républicaine qui semble inéluctable – les midterms sont traditionnellement défavorables aux couleurs du pouvoir, même lorsque celui-ci jouit d’une cote de popularité moins catastrophique que Biden ces jours-ci.
Principal espoir des démocrates pour sauver les meubles : les divisions profondes au sein du camp républicain, qui se déchire depuis des mois autour de l’héritage de Donald Trump, comme sur la lecture à promouvoir des évènements du 6 janvier, ou plus récemment sur la position à tenir vis-à-vis de la Russie de Poutine. Parfois, pourtant, les fractures reposent sur le seul jeu des alliances et des appuis, et les affrontements tournent aux concours de pureté répu