Au terme d’une campagne dominée par le thème de l’insécurité et bouleversée par l’assassinat le 9 août du candidat Fernando Villavicencio, les Equatoriens se sont rendus aux urnes, ce dimanche 20 août, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Favorite des sondages, Luisa González est arrivée en tête avec 33 % des voix. Elle est la représentante de Révolution citoyenne, le parti de l’ancien président de gauche Rafael Correa (au pouvoir de 2007 à 2017), dont elle dit qu’il sera son conseiller principal si elle est élue. Au deuxième tour, le 15 octobre, elle affrontera l’entrepreneur Daniel Noboa, qualifié à la surprise générale, fils du millionnaire Alvaro Noboa, cinq fois candidat à l’élection présidentielle. Selon Pablo Ospina, maître de conférences en études sociales à l’Université andine Simón-Bolívar de Quito, ce dernier «part avec de meilleures chances de l’emporter», compte tenu de l’hostilité que suscite l’ancien chef d’Etat, figure tutélaire de la gauche équatorienne en exil en Belgique, dans une partie de l’opinion publique.
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