Cette fois, l’oiseau bleu quitte le nid. Elon Musk va abandonner sa tronçonneuse et lâcher la tête du département pour l’efficacité gouvernementale (Doge), un poste d’où il a électrisé la vie politique américaine depuis fin janvier. Un départ annoncé juste avant le 28 mai, une date butoir qui n’a rien d’anodin : au-delà de 130 jours en poste, la loi obligeait le patron de X et Tesla à passer devant le Congrès, publier ses comptes et remplir des obligations de contrôle et de transparence.
Deux mots qui ne font pas partie du vocabulaire – et encore moins des pratiques – de Musk, qui a préféré faire ses cartons en vitesse. Raison officielle : le milliardaire doit se concentrer sur la gestion de ses nombreuses entreprises. Il faut dire que le patron du réseau social X, des voitures électriques Tesla et des fusées SpaceX a du pain sur la planche. Depuis qu’il s’occupe de couper dans les budgets fédéraux pour le compte de Donald Trump,