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Etats-Unis

Emeutes anti-expulsions : à Los Angeles, l’entrée en vigueur du couvre-feu conduit à des centaines d’arrestations

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Alors que les manifestations se poursuivent, tout comme la surmilitarisation par Donald Trump de la deuxième plus grande métropole américaine, la maire Karen Bass a instauré mardi 10 juin au soir des mesures drastiques dans le centre-ville, après le pillage d’une vingtaine de commerces la nuit précédente.
Des manifestants à Los Angeles le 10 juin. (Spencer Platt/Getty Images. AFP)
publié le 11 juin 2025 à 7h27

A l’orée d’une cinquième nuit de tensions, un couvre-feu est entré en vigueur le soir du mardi 10 juin dans le centre de Los Angeles, tandis que Donald Trump promettait de «libérer» la ville d’une «invasion» qu’il a attribué à de prétendus «ennemis étrangers», lors d’un virulent discours prononcé depuis une base militaire.

«J’ai déclaré une urgence locale et instauré un couvre-feu dans le centre-ville de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage», a annoncé la maire démocrate de la ville, Karen Bass, précisant qu’il serait en vigueur de 20 heures locales (5 heures du matin à Paris) à 6 heures du matin dans une zone d’environ 1,6 kilomètre carré, affectant moins de 100 000 des 4 millions d’habitants de la mégapole. «La nuit dernière, 23 commerces ont été pillés, et je pense que si vous traversez le centre-ville de Los Angeles, les graffitis sont omniprésents et ont causé des dommages importants aux commerces et à un certain nombre de propriétés», a-t-elle ajouté.

Des dizaines de manifestants demeuraient dans le centre-