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En Amérique du Sud, les prochaines élections pourraient faire vaciller les gouvernements de gauche

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De nombreuses échéances électorales vont animer la vie politique sud-américaine dans les prochains mois. Dans tous les pays, des candidats de droite, voire d’extrême droite, sont plébiscités.
Le président équatorien, Daniel Noboa (à gauche), lors d'une réunion avec son homologue du Salvador, Nayib Bukele, à San Salvador, au Salvador, en mai 2024. (Présidence de l'Équateur/EPA. MAXPPP)
par Agathe Fourcade, Correspondante à Lima
publié aujourd'hui à 11h00

Il pourrait être le premier d’une longue série. En avril, Daniel Noboa est réélu pour quatre ans à la tête de l’Equateur. Classé à droite de l’échiquier politique, il a mené sa campagne sur le thème de la sécurité, alors que le pays est traversé par une vague de violence liée aux gangs de narcotrafiquants. Ses discours qui promeuvent la tolérance zéro à l’encontre des criminels ne sont pas sans rappeler ceux de Nayib Bukele, son homologue salvadorien. Et il pourrait bientôt trouver de nouveaux alliés sur la scène régionale.

En Amérique du Sud, près de 90 millions de personnes seront appelées aux urnes pour renouveler leur gouvernement dans les dix prochains mois. La Bolivie ouvrira le bal ce dimanche 17 août, suivie du Chili en no