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En Argentine, Javier Milei l’ultralibéral face à un vote crucial

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Le président populiste, au bilan médiocre mais toujours soutenu par l’establishment, tentera d’accroître sa présence au Parlement dimanche 26 octobre, à l’occasion des législatives de mi-mandat. Mais l’opposition de centre gauche péroniste pourrait gagner des sièges.

Le président argentin, Javier Milei, à Buenos Aires, le 6 octobre 2025. (Tomas Cuesta/Getty Images)
ParFrançois-Xavier Gomez
Rédacteur reporter
Timothée Ives
Publié le 25/10/2025 à 10h57

Le jour de ses 55 ans, mercredi 22 octobre, Javier Milei se serait bien passé d’un tel cadeau : son ministre des Affaires étrangères, Gerardo Werthein, a présenté sa démission, sans la justifier. L’annonce fragilise davantage le président d’extrême droite, à quatre jours d’un vote crucial pour l’avenir de son projet politique ultralibéral : les élections de mi-mandat dimanche, qui renouvelleront la moitié de la Chambre des députés et le tiers du Sénat.

Entré en fonction en décembre 2023, l’ancien économiste des plateaux télé fait face à un scrutin en forme de référendum sur sa politique néolibérale menée d’un pas autoritaire. Confronté depuis son élection à une absence de majorité dans les deux chambres, il tentera dimanche de se renforcer au Parlement, d’affaiblir la droite traditionnelle sur laquelle il s’appuie actuellement pour gouverner, et surtout, d’éviter un nouveau triomphe de l’opposition péroniste de centre gauche, après celui du 7 septembre dans la province de Buenos Aires, qui concentre un tiers des électeurs argentins.

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