Au pas de charge, sans perdre une minute, le président argentin Javier Milei donne corps au programme ultralibéral qu’il avait promis lors de la campagne qui a conduit à son élection, le 19 novembre. Moins de trois semaines après son investiture, le dirigeant d’extrême droite avait déjà annoncé une dévaluation massive du peso, la monnaie nationale, un «méga-décret» contenant des mesures radicales de dérégulation de l’économie et un protocole restreignant drastiquement la liberté de manifester. Mercredi 27 décembre, son gouvernement a transmis au Congrès un autre texte, intitulé «loi de base et points de départ pour la liberté des Argentins». Un projet de loi dense et fourre-tout, qui contient 664 articles ramassés en 183 pages et propose des changements en profondeur dans des domaines aussi variés que l’éducation, la justice, l’organisation de l’Etat ou la légitime défen
«Loi omnibus»
En Argentine, Javier Milei opte pour la libéralisation à marche forcée
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Le nouveau président d’extrême droite a présenté mercredi 27 décembre un projet de loi dense et fourre-tout contenant de nouvelles mesures de dérégulation de l’économie, alors que la contestation dans la rue prend de l’ampleur.
Javier Milei à Buenos Aires, le 10 décembre. (Agustin Marcarian /Reuters)
Publié le 29/12/2023 à 7h30
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