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Libération
«Loi omnibus»

En Argentine, Javier Milei opte pour la libéralisation à marche forcée

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Le nouveau président d’extrême droite a présenté mercredi 27 décembre un projet de loi dense et fourre-tout contenant de nouvelles mesures de dérégulation de l’économie, alors que la contestation dans la rue prend de l’ampleur.
Javier Milei à Buenos Aires, le 10 décembre. (Agustin Marcarian /Reuters)
publié le 29 décembre 2023 à 7h30

Au pas de charge, sans perdre une minute, le président argentin Javier Milei donne corps au programme ultralibéral qu’il avait promis lors de la campagne qui a conduit à son élection, le 19 novembre. Moins de trois semaines après son investiture, le dirigeant d’extrême droite avait déjà annoncé une dévaluation massive du peso, la monnaie nationale, un «méga-décret» contenant des mesures radicales de dérégulation de l’économie et un protocole restreignant drastiquement la liberté de manifester. Mercredi 27 décembre, son gouvernement a transmis au Congrès un autre texte, intitulé «loi de base et points de départ pour la liberté des Argentins». Un projet de loi dense et fourre-tout, qui contient 664 articles ramassés en 183 pages et propose des changements en profondeur dans des domaines aussi variés que l’éducation, la justice, l’organisation de l’Etat ou la légitime défen