Lundi 8 juillet, les Etats membres du Mercosur, le «Marché commun du Sud» de l’Amérique latine, bloc formé par le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay et la Bolivie, se retrouveront pour un sommet à Asunción, la capitale du Paraguay. Mais il manquera un invité au moment de la photo de famille : l’Argentin Javier Milei a renoncé à se déplacer, et sera remplacé par sa ministre des Affaires étrangères, Diana Mondino.
Quel impératif empêche le messie ultralibéral d‘assister à une rencontre importante avec ses voisins et partenaires commerciaux ? Il a tout simplement donné la priorité, ce week-end au Brésil, à une réunion de la Conservative Political Action Conference, un puissant cercle trumpiste créé aux Etats-Unis. Javier Milei y croisera d’autres figures de l’extrême droite latino-américaine : l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ou le candidat pinochétiste à la présidentielle au Chili, José Antonio Kast.
🇦🇷🇧🇷 | El reencuentro más esperado: El presidente Javier Milei (@JMilei) y el expresidente Jair Bolsonaro (@jairbolsonaro) coincidirán en el CPAC de Brasil, este fin de semana. pic.twitter.com/8trokCArv0
— La Derecha Diario (@laderechadiario) July 3, 2024
Le message est clair : plutôt saluer Bolsonaro que son successeur de gauche Lula, qu’il insulte copieusement depuis des mois. Entre sa casquette d’idéologue et influenceur et ses obligations de chef de l’Etat, l’agitateur «libertarien» a choisi. Depuis son entrée en fonction, le 10 décembre, il multiplie les déplacements dans le monde mais rarement à titre officiel. En juin, il était ainsi en Espagne