Les nuages s’accumulent au-dessus de la Casa Rosada. En plein hiver austral, le palais présidentiel argentin est dans la tempête. Le cap est fixé sur les élections législatives du 26 octobre, mais les scandales secouent l’entourage du président d’extrême droite Javier Milei, alors que commence la campagne de ce qui sera son premier test électoral depuis son arrivée au pouvoir, il y a bientôt deux ans.
La dernière bourrasque est sûrement la plus forte puisqu’elle frappe sa sœur, qui est aussi et surtout son bras droit. Karina Milei, secrétaire générale de la présidence, est accusée d’avoir mis en place un système de pots-de-vin avec son second, Eduardo «Lule» Menem, auprès d’entreprises pharmaceutiques pour l’achat de médicaments.
Diffusé par le média argentin DataClave mardi 19 août, un fichier audio permet d’entendre le directeur de l’Agence