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EN DIRECT - Proche-Orient : Trump et ben Salmane signent «un partenariat économique stratégique» de 142 milliards de dollars

Guerre au Proche-Orientdossier
Le président a commencé à Riyad sa tournée diplomatique au Moyen-Orient, mardi 13 mai.
Mohamed ben Salmane et Donald Trump, le 13 mai. (Brendan Smialowski/AFP)
publié aujourd'hui à 11h47
(mis à jour le 13 mai 2025 à 16h19)

En résumé :

  • Le président milliardaire a atterri ce mardi en Arabie Saoudite, lieu de son premier voyage international, exception faite des funérailles du pape François à Rome. Il a été reçu par le prince hériter Mohamed ben Salmane, avec qui il ambitionne de discuter de contrats mirobolants portant sur l’aérien.
  • Après ce passage à Riyad, Donald Trump est attendu à Dubai et Doha, suite d’une tournée diplomatique frénétique dans la région, où les visées commerciales le disputent à ses ambitions diplomatiques.
  • Le voyage de Trump a été précédé d’une annonce en forme de rude coup à son allié israélien : la libération de l’otage Edan Alexander, otage israélo-américain dont le sort a été discuté en direct avec le Hamas, sans le concours de Benyamin Nétanyahou.
il y a 13 min

20 milliards sur l’IA. L’entreprise saoudienne DataVolt va investir vingt milliards de dollars pour construire des infrastructures liées à l’intelligence artificielle (IA) aux Etats-Unis, a annoncé la Maison Blanche mardi. Dans un communiqué, Washington précise que ces fonds cibleront «des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle», alors que la puissante monarchie du Golfe cherche à devenir un centre mondial de l’IA.

il y a 37 min

Le torchon brûle entre Barrot et Saar. Et pendant que nababs américain et saoudien signent des contrats, le front diplomatique continue de s’embraser au sujet du conflit israélo-palestinien. Le dernier feu a été allumé en France, avec la réponse sèche de Jean-Noël Barrot à l’endroit de son homologue israélien Gideon Saar, qui avait menacé les Etats reconnaissant l’Etat palestinien de «mesures unilatérales». «Personne ne dictera sa position à la France» lors des questions au gouvernement, mardi 13 mai. «La France le fera parce que la France croit à une solution politique durable pour la région, dans l’intérêt de la sécurité d’Israël comme dans l’intérêt de la sécurité des Palestiniens», a justifié Jean-Noël Barrot au sujet de la position annoncée par Emmanuel Macron début avril.

il y a 58 min

«De nombreux chèques». Plus tôt dans la journée, Donald Trump s’était réjoui des gros contrats attendus lors de sa visite en Arabie saoudite, où il a été reçu en grande pompe par le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, dans le cadre d’une tournée dans le Golfe.

«Les plus grands chefs d’entreprise du monde sont ici aujourd’hui et ils vont repartir avec de nombreux chèques», a déclaré le président américain à l’ouverture des discussions officielles entre les deux pays au palais royal à Ryad.

Aux «Etats-Unis, c’est probablement de deux millions d’emplois dont nous parlons», a-t-il ajouté, en soulignant son entente avec le prince Mohammed ben Salmane, venu l’accueillir en personne : «Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup», a insisté Trump.

13:39

«The Art of the deal» Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ont signé mardi ce qui a été présenté comme un «partenariat économique stratégique» entre les deux pays. La Maison Blanche a évoqué un contrat pharaonique de 142 milliards de dollars.

Deux représentants officiels saoudiens avaient fait la liste de plusieurs «protocoles d’accord» dans les domaines de la défense, de l’énergie, de la police et des minerais, là encore sans précisions immédiates sur la teneur exacte de ces textes, pendant une cérémonie de signature retransmise à la télévision.

12:30

Nétanyahou fait le forcing. Pendant que Trump fait sa tournée, 1 500 kilomètres plus au sud, Benyamin Nétanyahou continue de marteler ses buts de guerre. Le Premier ministre a ainsi assurer que l’armée israélienne entrerait à Gaza «avec toute sa force» dans les jours à venir, précisant que ses équipes s’employaient à chercher des pays susceptibles d’accueillir la population gazaouie, qu’il veut déplacer. Il a par ailleurs indiqué qu’il ne voyait pas un scénario dans lequel la guerre pouvait s’arrêter.

12:01

Musk dans l’assistance. Il a pris du champ vis-à-vis de l’administration Trump et de son rôle de patron du DOGE, cet organe gouvernemental en charge de multiplier les coupes budgétaires dans la fonction publique américaine. Mais cela n’empêche pas Elon Musk de figurer parmi le parterre de PDG de la tech présents à Riyad pour assister à la rencontre entre Trump et ben Salmane, au même titre que les patrons d’Amazon, Coca, Uber, Google ou OpenAI.

11:30

Trump à Riyad. L’administration Trump pourrait annoncer dans les heures qui viennent un accord accordant à l’Arabie Saoudite un accès privilégié aux semi-conducteurs avancés de firmes américaines comme Nvidia Corp. et Advanced Micro Devices, contournant les régulations mises en place par l’administration Biden, selon l’agence Bloomberg. Toujours selon Bloomberg, les deux parties ont également discuté de la mise en place de «cyberambassades de données», un dispositif permettant à des data centers saoudiens d’être exemptés des réglementations sur la protection des données en vigueur dans l’UE et aux Etats Unis. L’objectif d’une telle disposition serait de permettre à l’Arabie saoudite de créer un «environnement attractif pour les gouvernements étrangers et les acteurs du secteur privé, afin de développer et d’adopter ces technologies à des fins et usages pacifiques», selon une version préliminaire du projet consultée par l’agence.

10:47

Libération d’Edan Alexander, le Hamas dément Nétanyahou. Le mouvement islamiste a contredit mardi le Premier ministre israélien, qui avait assuré le matin même que la libération du militaire était le résultat d’une «combinaison gagnante» de la pression militaire israélienne et de l’approche de l’administration américaine.

«Le retour d’Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l’administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l’agression israélienne ou de l’illusion d’une pression militaire», a affirmé le Hamas dans un communiqué.

10:13

Un ministre israélien critique Trump. Les négociations pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, lundi 12 mai, «ont été certainement menées d’une manière incorrecte, c’est le moins que l’on puisse dire», a grincé le ministre de la coopération régionale David Amsalem sur la radio publique KAN, relayée par le Monde. Pendant l’interview, le ministre a également critiqué Donald Trump, «un homme imprévisible» qui se «réveille chaque matin d’un côté différent».

10:03

La diplomatie fonctionne toujours. Selon le représentant américain dans la région Samuel Warberg, les Etats-Unis travaillent en lien avec l’Arabie Saoudite pour mettre fin à la guerre à Gaza et pour démanteler le programme nucléaire iranien. Selon le diplomate, «Trump traite l’Arabie Saoudite comme une partenaire et une amie», évoquant un lien «fort et stratégique».

09:44

Vers un divorce Trump-Nétanyahou ? Pour le chercheur Adel Bakawan, interviewé par Libé, «quelque chose se déchire» entre le président américain et Benyamin Nétanyahou. «Si les Américains mettent la pression sur Nétanyahou pour qu’il parte ou qu’il change sa stratégie, c’est fini pour lui, poursuit le sociologue. Il perd le soutien de l’extrême droite et une nouvelle période s’ouvre aux Israéliens.» Dès lors, les cartes changent s’agissant d’une possible résolution du conflit. «Si son gouvernement chute, cela ouvre d’autres possibilités, dont la formation d’un gouvernement avec qui on peut négocier.» Lire l’interview en intégralité.

09:36

Nétanyahou sur le flanc. Si le voyage de Donald Trump a des visées principalement commerciales, difficile de ne pas penser à la guerre que mène Israël sur la bande de Gaza, 1 600 kilomètres au nord-ouest. Et au coup reçu par Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien qui n’a pas participé aux négociations pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, revenu des geôles du Hamas après des négociations directes entre le mouvement islamiste et les Etats-Unis. L’analyse de Nicolas Rouger.

09:32

Le roi du big deal. A Riyad, Donald Trump entame une tournée dans des régimes autocratiques cousus de dollars dont les fastes et l’adulation orchestrée sauront masser son ego insatiable, lui offrir des deals plaqués or qu’il rapportera triomphalement à Washington. Trois havres de relative stabilité, aussi, influents mais assez en marge des conflits mondiaux actuels pour offrir à Donald Trump, artisan autoproclamé «de la paix» et du retrait stratégique américain, quelques coups diplomatiques sans risques. Par Philippe Coste

09:27

Déroulez le tapis lavande. C’est escorté d’une escouade de F-15 qu’Air Force One, le futur ex-avion de Donald Trump, a fait son arrivée à Riyad. Accueilli par Mohamed ben Salmane en personne, le président américain a échangé avec son hôte une foule de poignées de mains et de gestes amicaux avant de cheminer à ses côtés, préliminaire d’une visite qui devrait se concentrer principalement autour des «deals» à plusieurs zéros qu’il ambitionne de signer avec la monarchie, où ses deux enfants, Eric et Donald Jr., ont déjà posé leurs plates-bandes.

Début du live : le 13/05/2025 à 11:47