Kamala Harris après sa défaite : «Je n’abandonnerai pas le combat qui a alimenté cette campagne.» «Mon cœur est empli de gratitude aujourd’hui, d’amour.» La voix voilée, c’est par ces mots que la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle a entamé son discours post-défaite ce mercredi soir devant un parterre de partisans à l’université Howard de Washington. «Si je concède cette élection, je ne concède pas le combat qui a alimenté cette campagne», a-t-elle affirmé, avant d’ajouter qu’elle va «continuer de lutter pour les droits des femmes et contre la violence armée», ainsi que «pour la dignité que tous les gens méritent». Elle a également déclaré avoir appelé Donald Trump pour le féliciter de son triomphe et a promis de s’engager dans un transfert pacifique du pouvoir. Certes, «le résultat n’est pas celui que nous souhaitions», mais «n’abandonnez jamais», a-t-elle lancé à ses soutiens. Et de marteler : «Ne cessez jamais d’essayer de rendre le monde meilleur.»

Le Premier ministre britannique a présenté à Donald Trump ses «chaleureuses félicitations». Keir Starmer s’est entretenu ce mercredi avec le président élu des Etats-Unis pour lui adresser de «chaleureuses félicitations». Le premier ministre britannique a également fait savoir «qu’il était impatient de travailler en étroite collaboration avec le président élu», a déclaré le bureau de Starmer dans un communiqué. «De la défense et de la sécurité à la croissance et à la prospérité, la relation entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis est incroyablement forte et continuera à prospérer pendant de nombreuses années à venir, ont convenu les dirigeants.» «Le Premier ministre a également évoqué la situation au Moyen-Orient et a souligné l’importance de la stabilité régionale.»

Wall Street termine à des niveaux record après l’élection de Donald Trump. La Bourse de New York a clôturé en fanfare, réjouie de la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, qui a propulsé ses trois indices vedettes à de nouveaux records. Le Dow Jones a bondi de 3,57%, l’indice Nasdaq de 2,95% et l’indice élargi S&P 500 de 2,53%.

La une de «Libé» à paraître ce jeudi : «la Récidive.» Superscore dans ses bastions, percée dans les terres démocrates… Donald Trump accède une seconde fois à la Maison Blanche, avec plus de pouvoir que jamais, marquant une inquiétante percée du populisme qui dépasse les frontières des Etats-Unis. L’édito de Dov Alfon.

En Caroline du Nord, la gueule de bois des progressistes. Dans les villes majoritairement démocrates du premier Etat pivot remporté par le candidat républicain, mardi 5 novembre, l’ampleur de la défaite de Kamala Harris est dur à encaisser. Et l’on tente une difficile introspection. Notre reportage.

Le président égyptien félicite Trump, espère «paix et stabilité» au Moyen-Orient. Abdel Fattah al-Sissi a félicité Donald Trump ce mercredi pour sa victoire dans la course à la Maison Blanche. «Je lui souhaite beaucoup de succès […] et j’ai hâte de parvenir ensemble à la paix, à la stabilité régionale et au renforcement du partenariat stratégique entre l’Egypte et les Etats-Unis et leurs peuples amis», a déclaré le président al-Sissi sur son compte officiel X. Le dirigeant égyptien s’est entretenu dans la soirée par téléphone avec le président américain élu, soulignant l’intérêt de l’Egypte à poursuivre la collaboration au vu «de la nature stratégique des relations de longue date entre les deux pays et de la coopération spéciale entre les deux parties au cours de son premier mandat» afin de «contribuer à la stabilité, à la paix et au développement au Moyen-Orient», selon un communiqué de la présidence égyptienne.

Joe Biden félicite Donald Trump et l’invite à la Maison Blanche. Le président sortant, Joe Biden, a «félicité» Donald Trump et l’a «invité» à la Maison Blanche, a fait savoir l’exécutif américain ce mercredi soir. Le dirigeant démocrate de 81 ans «s’adressera à la nation» jeudi pour évoquer les résultats de l’élection et la période de transition, a précisé la Maison Blanche.

Après l’élection de Trump, le PS demande une réunion «en urgence» des socialistes européens. Le Parti socialiste, qui a convoqué ce mercredi soir un bureau national extraordinaire, a annoncé demander l’organisation «en urgence» d’une «réunion des leaders du parti socialiste européen» après l’élection du milliardaire sulfureux à la présidence des Etats-Unis. «Au regard des impacts» de l’élection américaine «sur la situation internationale, et en lien avec Pedro Sánchez», le Premier ministre espagnol, «le Parti socialiste demande que soit organisée en urgence une réunion des leaders du Parti socialiste Européen», qui rassemble 60 partis nationaux, dont 32 membres à part entière. Et de marteler : «L’Union européenne n’est pas le 51e Etat américain. Elle doit désormais prendre conscience de sa propre force et mesurer sa responsabilité sur la scène internationale dans un monde ébranlé par le réveil des empires, de l’obscurantisme religieux, du complotisme, du racisme, du climato-scepticisme et du national-populisme», écrit encore le PS dans un communiqué.

Trump et Harris ont «convenu de la nécessité d’unifier le pays». Donald Trump et Kamala Harris ont «convenu de la nécessité d’unifier le pays» lors de leur échange téléphonique ce mercredi, a affirmé le porte-parole du républicain. «Le président Trump a remercié la vice-présidente Harris pour sa détermination, son professionnalisme et sa persévérance tout au long de la campagne», a également fait savoir Steven Cheung dans un communiqué.

La une engagée de «Vanity Fair». Pour sa une post-élection de Donald Trump, Vanity Fair frappe fort. En guise de CV pour le 47e président des Etats-Unis, le magazine égrène sur sa couverture : «34 chefs d’inculpation», «1 condamnation», «2 affaires en cours», «2 tentatives d’Impeachment», «6 faillites», «4 ans de plus». Et relate, à la limite de l’incrédulité : «Quatre ans après avoir lancé une attaque sans précédent contre la démocratie et quitté la Maison Blanche en disgrâce, le criminel condamné reviendra à Washington, DC, en tant que 47e président des Etats-Unis.»

Jeff Bezos, propriétaire du «Washington Post», félicite chaleureusement Donald Trump pour sa victoire. «Toutes mes félicitations à notre 45e et désormais 47e président pour son extraordinaire retour politique et sa victoire décisive. Aucune nation n’a de plus grandes opportunités. Souhaitons à Donald Trump tout le succès possible pour diriger et unir l’Amérique que nous aimons tous», a écrit ce mercredi Jeff Bezos sur X. Le fondateur d’Amazon affiche ainsi totalement sa couleur. Egalement propriétaire du Washington Post, Bezos a été récemment accusé par le syndicat des journalistes du quotidien américain d’avoir bloqué un soutien à Kamala Harris. Le Washington Post avait en effet annoncé le 25 octobre qu’il ne soutiendrait aucun candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre, au nom de «l’indépendance» du journal. Un revirement étonnant après avoir défendu les candidats démocrates à chaque élection depuis 2008.

Avant sa prise de parole, Kamala Harris a appelé Trump pour le féliciter de sa victoire. La démocrate a appelé le milliardaire républicain ce mercredi soir pour le féliciter de sa victoire à l’élection présidentielle, a indiqué un conseiller de la candidate malheureuse. La vice-présidente, qui avec cet appel reconnaît sa défaite, a évoqué avec le futur président l’importance d’une passation pacifique du pouvoir et d’être un président pour tous les Américains, a ajouté ce conseiller, qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat.

Le Venezuela prêt à «établir de bonnes relations» avec les Etats-Unis. Le Venezuela, qui a rompu ses relations diplomatiques avec Washington en 2019 sous la première présidence de Donald Trump, s’est dit prêt ce mercredi soir à renouer avec les Etats Unis, après la nouvelle victoire du candidat républicain. Le «Venezuela félicite le peuple des Etats-Unis […] et le président élu Donald J. Trump […]. Le Venezuela sera toujours disposé à établir de bonnes relations avec les gouvernements des Etats-Unis, dans un esprit de dialogue, de respect et de bon sens», indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Lors de son premier mandat (2017-2021), Trump avait imposé une politique de pression maximale pour tenter d’évincer le président Nicolás Maduro du pouvoir, durcissant les sanctions financières et instaurant un embargo pétrolier.

La victoire de Donald Trump «augmente les risques pour l’économie mondiale», alerte le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la Banque de France souligne ce mercredi la nécessité d’une «remobilisation européenne». Une administration Trump entraînera «probablement plus de protectionnisme», explique-t-il. «Ce qui signifie plus d’inflation, au moins aux Etats-Unis, et a priori moins de croissance partout dans le monde», souligne le banquier central. Il a également relevé un déficit budgétaire américain probablement plus élevé et l’augmentation des incertitudes, ce qui risque également de peser sur la croissance.

Donald Trump l’emporte dans le Michigan. Donald Trump, déjà déclaré vainqueur de la présidentielle américaine, a remporté ce mercredi, selon Fox News et NBC News, l’Etat-clé du Michigan, un ancien bastion démocrate déjà gagné par le républicain en 2016 mais repris par Joe Biden en 2020. Avec sa victoire dans le Michigan, après celles en Pennsylvanie et dans le Wisconsin, Donald Trump remporte le grand chelem dans les trois Etats-clés du nord du pays qui étaient pourtant considérés, avant mardi soir, comme plutôt favorables à la candidate démocrate Kamala Harris, largement battue.

La folle soirée électorale d’Elon Musk entre tweets masculinistes, mèmes de boomer et autopromo. Pour les enfants, il y a le parc Astérix. Pour Elon Musk, il y a l’élection présidentielle américaine. Il suffit de jeter un rapide coup d’œil au compte du milliardaire sur son réseau social X pour le comprendre : tout au long de la journée électorale américaine, entamée mardi 5 novembre aux Etats-Unis, le patron de Tesla s’est éclaté. Libé a retracé sa soirée électorale en remontant le fil de ses messages.

Kamala Harris va s’exprimer à 22 heures, heure française. La vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris va s’exprimer ce soir à 22 heures, heure française, depuis Washington après la victoire de son rival Donald Trump, selon un communiqué de son bureau. Il s’agit de la première allocution de Kamala Harris depuis l’annonce dans la nuit de mardi à mercredi de sa défaite sans appel face au républicain dans la course à la Maison Blanche.

Israël : Nétanyahou et Trump ont discuté de la «menace iranienne». Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi de la «menace iranienne» sur la sécurité d’Israël lors d’un échange téléphonique, a annoncé le bureau de Nétanyahou. «La conversation a été amicale et cordiale. Le Premier ministre a félicité Donald Trump pour sa victoire électorale et les deux (dirigeants) ont convenu de coopérer pour la sécurité d’Israël. Ils ont aussi discuté de la menace iranienne», qui soutient le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais en guerre contre Israël, a-t-on précisé de même source.

Dana White, ce promoteur en chef du trumpisme passé du MMA à «Maga». Le quinquagénaire à la tête de la toute-puissante organisation d’arts martiaux mixtes faisait partie des soutiens de Donald Trump mis en avant lors de sa victoire à la présidentielle américaine le 5 novembre. Une consécration pour l’ex-boxeur, à l’ascension parallèle à celle du républicain. Lire notre article.

La Chine félicite Trump pour sa victoire à la présidentielle américaine. La Chine a félicité mercredi Donald Trump pour sa victoire à la présidentielle américaine, par la voix du ministère des Affaires étrangères. «Nous respectons le choix du peuple américain et adressons nos félicitations à Donald Trump pour son élection à la présidence» américaine, ont écrit les Affaires étrangères chinoises dans un communiqué.