Le président du pays, Guillermo Lasso, mis en accusation dans une affaire de corruption, son prédécesseur inculpé dans le cadre d’une enquête sur des pots-de-vin versés par un géant chinois de l’hydroélectricité : de nouveaux soubresauts agitent la vie politique de l’Equateur. L’année 2022 avait déjà été agitée avec un état d’urgence proclamé face à la hausse de l’insécurité, et une vague sans précédent de mutineries sanglantes dans les prisons.
Samedi, un vote de l’Assemblée nationale a approuvé à une large majorité un rapport parlementaire qui recommande la mise en accusation du président Guillermo Lasso. Un processus qui, à terme, pourrait ouvrir la voie à une demande de destitution. L’organe législatif a enquêté sur le chef de l’Etat après qu’un site internet a révélé l’existence d’un système de corruption mis en place au sein d’entreprises publiques par un beau-frère de Guillermo Lasso, Danilo Carrera. Le Président n’est pas soupçonné d’avoir pris part à ce dispositif, mais est accusé d’avoir connu son existence sans s’y opposer.
«Elucubrations»
Guillermo Lasso, dont l’élection en 2021 a marqué le retour de la droite au pouvoir dans le pays aprè