Le séjour en Italie de Carla Zambelli, députée brésilienne d’extrême droite, fut court. Elle a été arrêtée à Rome ce mardi 29 juillet par la police italienne, et risque désormais l’extradition. Le nom de cette élue fédérale, membre du parti de l’ancien président Jair Bolsonaro et possédant la double nationalité, brésilienne et italienne, figurait sur la liste rouge d’Interpol depuis début juin, après sa condamnation à dix ans de prison.
Ce qui lui est reproché : l’embauche d’un pirate informatique qui se serait infiltré dans le réseau du système judiciaire brésilien afin d’émettre un faux mandat d’arrêt contre Alexandre De Moraes, le juge ayant poursuivi Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat.
Grande communicante, Carla Zambelli a partagé, il y a quelques jours, une vidéo où elle s’affirmait, face caméra, être «une exilée politique». La quadragénaire a quitté son pays via l’Argentine et les Etats-Unis pour rejoindre, début juin, le Vieux Continent. Dans la foulée de son arrivée à Rome, elle a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, du blocage de son compte bancaire et