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Etats-Unis

En ratifiant son budget, Donald Trump signe un chèque en blanc à l’Etat policier

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Lors d’une fête nationale aux forts accents militaires, le président américain a profité des célébrations pour mettre en scène la signature de sa «grande et belle loi» budgétaire, dotant sa chasse aux étrangers d’une armée et de moyens records.
Le président américain, Donald Trump, après avoir signé sa «grande et belle loi» budgétaire à la Maison Blanche à Washington, le 4 juillet 2025. (Brendan Smialowski/AFP)
par Julien Gester, correspondant à New York
publié le 5 juillet 2025 à 12h46

Comme il l’avait rêvé, Donald Trump a fait sienne la kermesse nationale américaine du 4 juillet pour ratifier, sous un ballet aérien de bombardiers, ce qui pourrait demeurer comme le principal fait d’armes législatif de sa présidence. Et ce tableau du commandant en chef promulguant tout sourire sa «grande et belle» loi budgétaire dans un flamboiement aux accents patriotico-martiaux ne va hélas que trop bien à la teneur du texte.

Par-delà ses cadeaux fiscaux et ses coupes sociales, celui-ci prévoit en effet non seulement de porter pour la première fois le budget du Pentagone