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Etats-Unis

Entre Donald Trump et la Big Tech, une relation mi-hostile mi-complice

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En dépit de leur allégeance, le président américain laisse les patrons de la tech se dépêtrer face à la justice américaine, afin de renforcer sa mainmise sur eux.
Plusieurs dirigeants de la Big Tech américaine participaient à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier. (Getty Images. AFP)
par Philippe Coste, correspondance à New York
publié le 24 avril 2025 à 6h00

Leurs visages de communiants coincés à la cérémonie d’investiture du nouveau président, le 20 janvier, en disaient long sur leurs espoirs et inquiétudes à l’orée de la nouvelle ère Trump. Tim Cook, patron d’Apple, Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, Elon Musk et son ennemi d’Open AI Sam Altman, Sundar Pichai et Mark Zuckerberg, leaders de Google et Meta, avaient contribué chacun à hauteur d’un petit million de dollars aux festivités, dans l’attente confuse d’une faveur du grand revenant de Washington. Tous étaient même à nouveau présents, en tant que gentils sponsors, à la première fête de Pâques garantie «sans argent du contribuable» organisée dimanche à la Maison Blanche. Peine perdue.

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