Elle avait assuré en février n’éprouver «aucun besoin de baiser la bague de Trump», cet «agent du chaos», «trop vieux», «trop extrême», «déséquilibré», appelant le Parti républicain à «passer à autre chose» – il ne l’avait pas bien pris. Lui l’avait en retour surnommée «Birdbrain» («cervelle de moineau»). Il a aussi taxé Nikki Haley d’être une «mondialiste» incompétente et traîtresse, «qui placerait l’Amérique en dernier», raillant l’absence à ses côtés d’un mari pourtant très officiellement en mission militaire à l’autre bout du monde. Haley et Trump s’étaient laissés en termes frisquets, après la primaire où la première avait trop obstinément tenu tête au triomphe en forme d’implacable rouleau compresseur du second, pour que celui-ci ne lui en tienne pas rigueur.
Malgré un ralliement tardif, et la promesse formulée par l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud de lui donner son vote et ses délégués, il était prévu jusqu’à dimanche encore qu’elle serait tenue à l’écart des festivités du couronnement de Trump par le Parti républicain ces jours-ci, à la convention qui se déro