C’est bien un échange d’otages qui s’est produit, vendredi 18 juillet, entre les Etats-Unis et le Venezuela. Pas le premier concernant les deux pays, qui ont rompu leurs relations diplomatiques, mais numériquement le plus important. Et il n’est pas exclu que cette pratique, illégitime au regard du droit international, se généralise, entraînant dans un sens ou dans l’autre de nouvelles arrestations arbitraires d’étrangers dans l’unique but de s’en servir comme monnaie d’échange.
Vendredi, Washington a donné le feu vert pour la libération de 252 citoyens vénézuéliens arrêtés sans preuves et déportés au Salvador sans passer par la moindre procédure judiciaire. Au même moment, Caracas a élargi le nombre de détenus libérés à 90. Dix d’entre eux, détenteurs d’un passeport américain (dont Lucas Hunter, qui a aussi la nationalité française) ou d’un permis de résidence permanent, ont pris un avion pour le Salvador, où les a reçus, samedi 19 juillet, le président Nayib Bukele. Les autres li