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Récit

Etats-Unis : à la Maison Blanche, cent jours de vengeance tous azimuts pour Donald Trump

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Le président américain, qui passe ce mercredi 30 avril le cap des cent jours depuis son retour au pouvoir, s’est attaqué depuis trois mois à tous ceux qui se sont opposés à lui lors de son premier mandat – et après. Y compris d’anciens alliés.
Donald Trump lors de son investiture, le 20 janvier à Washington. (Anna Moneymaker/Getty Images. AFP)
publié le 29 avril 2025 à 18h00

«Je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Et à ceux qui ont été lésés et trahis, je suis votre vengeance.» Ainsi s’exprimait Donald Trump devant ses partisans réunis à National Harbor, dans le Maryland, un jour de mars 2023. A l’époque, le milliardaire en campagne pour un second mandat à la Maison Blanche promettait déjà de «nommer un véritable procureur spécial pour poursuivre le président le plus corrompu de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, Joe Biden, et toute sa famille de criminels». Deux années ont passé depuis, et Donald Trump a gagné son pari présidentiel.

Aussitôt investi, le dirigeant d’extrême droite, qui passera ce mercredi 30 avril le cap des cent jours depuis son retour au pouvoir, s’est lancé publiquement, à coups de décrets, dans une entreprise de vengeance tous azimuts contre ceux qu’il considère comme ses ennemis politiques. Dans son viseur figurent notamment son prédécesseur, Joe Biden, et son adversaire lors de l’élection de 2024, Kamala Harris, tous les deux privés fin mars de leur habilitation secret-défense. Devenu président en 2021, Joe Biden avait pris une décision similaire à l’encontre de Donald Trump, dans la foulée de