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Dans le rétro

États-Unis : avant Joe Biden, la santé des présidents américains entre transparence affichée et secret d’État

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La conférence de presse donnée par Joe Biden au sommet de l’Otan jeudi a une nouvelle fois vu le démocrate de 81 ans multiplier les maladresses. «Libération» retrace les histoires parfois rocambolesques de certains chefs d’État américains et de leurs bulletins de santé.
Joe Biden lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan, à Washington, le 11 juillet. (Saul Loeb /AFP)
publié le 13 juillet 2024 à 9h22

La main sur la mallette nucléaire, l’oreille vissée au téléphone, les jambes portant d’une réunion à l’autre, avec quelques maigres heures de sommeil chaque nuit… La santé des chefs d’Etat, à la croisée de la capacité de décision et de la communication politique, est généralement l’un des secrets les mieux gardés. Mais la question se pose avec encore plus d’acuité aux Etats-Unis, où la Maison Blanche publie chaque année le bulletin de santé annuel du Président. Si, en février, le médecin qui a ausculté Joe Biden l’a jugé «apte» à assurer ses fonctions, les bourdes à répétition du candidat démocrate le plongent dans la tourmente à quatre mois des élections.

Après son débat catastrophique face à Donald Trump fin juin, Joe Biden espérait faire taire jeudi, dans une grande conférence de presse à l’issue du sommet de l’Otan, les voix qui l’appellent à retirer sa candidature. Mais en annonçant le «président Poutine» au lieu de Volodymyr Zelensky présent à ses côtés, puis en confondant le nom de sa vice-présidente Kamala Harris avec celui de Donald Trump,